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6 bonnes raisons de faire une traversée en voilier avec un skipper

6 bonnes raisons de faire une traversée en voilier avec un skipper

Prendre le large avec un skipper, une expérience de navigation unique

Traverser les océans en voilier… Une aventure inoubliable !
Transatlantique, transat des Alizés… Beaucoup en rêvent mais n’osent pas franchir le pas… Pourtant, nul besoin d’être un navigateur avisé pour tenter l’expérience !

Il est tout à fait possible d’embarquer avec des skippers professionnels à bord de leur voilier pour vivre une traversée inoubliable.

 Vous hésitez ? Voilà 6 bonnes raisons d’embarquer à bord d’un voilier 🙂

1. Pour l’aventure

Embarquer sur un voilier est une expérience nautique passionnante et unique. Le voyage en lui-même est une aventure ! On vit au rythme de la mer, des quarts de jours et des quarts de nuit, on participe à la vie à bord, on apprend à manoeuvrer… bref, on devient un membre de l’équipage à part entière ! Idéal si vous voulez vous frotter au maniement de la voile et vous initier à la navigation.

2. Pour la sécurité

Naviguer avec un skipper expérimenté est la meilleure option en terme de sécurité. Les skippers sont des professionnels de la voile, entraînés dans l’organisation de croisières, formés aux soins d’urgence en mer et à la gestion des équipes.

3. Pour la beauté de la nature

Assister à de magnifiques couchers de soleil, admirer un ciel étoilé d’une grande pureté, rencontrer les poissons volants et les dauphins, vivre l’océan sous ses différents états, découvrir des îles et villes côtières lors des différentes escales… il n’y a pas deux jours qui se ressemblent !

4. Pour l’aventure humaine

Vivre sur un voilier 24h/24 en petit comité, ça force la socialisation 😉

Une belle expérience humaine au cours de laquelle se nouent des liens forts entre co-équipiers et parfois des amitiés à vie ! 

5. Pour la déconnexion totale

Pas d’internet, pas de téléphone, pas de contact avec le monde extérieur pendant une traversée ! C’est une occasion parfaite pour s’adonner à la lecture, écouter de la musique ou les podcasts qu’on veut écouter depuis 6 mois, méditer, s’octroyer du temps pour soi … 

6. Et parce que c’est écolo !

 Le bateau à voile est une belle alternative à l’avion, non polluante et tellement plus excitante ! Une belle façon d’allier sa passion du voyage avec une empreinte carbone quasi nulle.

 Et puis, quand on a une âme d’aventurier, il y a un côté à la fois exaltant et poétique à l’idée de parcourir le monde à la manière des plus grands explorateurs…

 

L’aventure vous tente ?

Embarquez avec moi à bord de Marama, mon voilier d’expédition de 31 m, confortable, robuste et rapide ! Il procure des sensations de glisse fantastiques et rend les traversées beaucoup plus agréables. Prendre la barre de Marama est une expérience inoubliable, et ça, je vous le garantis !

Ah, et je dois vous prévenir … les eaux turquoises, faire la course avec les dauphins, un soleil radieux et  l’adrénaline …. Cela peut faire un choc ! 😉

PROCHAINES TRAVERSÉES : 

 

  • De Saint-Brieuc aux Canaries – 10 jours  

 Du 25 octobre au 3 novembre 2020. Traversée de 1350 milles.  

 Escales en Espagne, au Portugal et sur l’île de Madère.   

  • Des Canaries au Cap Vert – 5 jours

Du 7 au 11 novembre 2020. Traversée de 800 milles.

Navigation très facile, au portant et sous le soleil !

  • Transat des Alizés du Cap Vert au Brésil – 15 jours

Du 14 au 28 novembre 2020. Traversée de 2 700 milles.

La fameuse transat des alizés, le vent nous pousse et il fait toujours chaud…  

 

  • De Rio de Janeiro à Ushuaia – 20 jours

Du 4 au 23 décembre 2020. Traversée de 2300 milles.

Navigation dans les 40ièmes rugissants, pour les amateurs de sensations !

Escale aux Iles Malouines (Falklands)

 

  • De Ushuaia à Rio de Janeiro – 20 jours

Du 12 au 31 mars 2021. Traversée de 2300 milles.

Escale aux Iles Malouines (Falklands).

 

  • De Rio aux Malouines – 15 jours

Du 18 septembre au 2 octobre 2021. Traversée de 2000 milles.

Navigation dans les 40ièmes rugissants. Sensations garanties à bord de MARAMA 

 

  • De Ushuaia à Rio de Janeiro – 15 jours

Du 12 au 31 mars 2022. Traversée de 2300 milles.

Escale aux Iles Malouines (Falklands)  

 

  • De Rio de Janeiro à la Martinique – 20 jours

Du 4 au 23 avril 2022. Traversée de 3200 milles.

Navigation très facile, sous le soleil. Escales au Brésil et en Guyane.

  • De la Martinique à New York – 11 jours

Du 25 mai au 4 juin 2022. Traversée de 1700 milles.

Navigation très facile. Arrivée Magique à Manhattan !

  • De New York au Groenland – 17 jours

Du 10 au 27 juin 2022. Traversée de 2300 milles.

Une des plus belles navigations du programme. Départ en faisant le tour de Manhattan, escales vers Newport, en Nouvelle Ecosse, à Terre Neuve et au Labrador.

 

👉 Consultez tout le programme ici : agenda des traversées et croisières avec Marama

👉 infos et réservations ici : contact

Antarctique: comment décrire l’indescriptible?

Antarctique: comment décrire l’indescriptible?

Le soleil se couche au pied du Cap Horn et colore le ciel de tons dorés.

 

Je suis à la barre depuis près d’une heure, les dauphins et les phoques ne se sont pas encore lassés de nous suivent. À tour de rôle, ils jouent à la proue du bateau, à faire des sauts hors de l’eau et à nager les uns contre les autres. On dirait qu’ils veulent s’assurer qu’on revienne les voir. Un vent léger nous pousse tranquillement vers le Sud, on n’aurait même pas osé rêver d’un aussi beau départ pour l’Antarctique. Mon premier quart se termine avec les dernières lueurs du jour. J’ai droit à quelques heures de repos à la chaleur de Venus puis la boucle recommence.

Le bateau se comporte merveilleusement bien dans les vagues croisées du Drake. On se relais à la barre à toutes les heures, ça prend une bonne concentration pour garder le cap et pour ne pas se faire surprendre par les vagues de plus en plus grosses. Sous le ciel étoilé, moi et Christophe s’amusons à faire surfer le bateau le plus rapidement possible.

Au fil des quarts, on oublie l’heure, le jour de la semaine, on en vient même à oublier sa vie d’avant et on ne réfléchit plus à après. Seul le refroidissement de l’air nous rappelle notre descente vers le grand sud. Et puis, dans le brouillard opaque du 62ème degrés Sud, on le voit enfin, notre premier glaçon. Il flotte à côté de nous comme si de rien n’était. Il est petit, de la taille d’un camion… En regardant l’écran du radar un comprend qu’il est le produit d’une usine à glace, un iceberg tabulaire à quelques miles de nous, mais on ne le voit pas, on ne voit rien dans le brouillard blanc, à partir de maintenant notre vigilance est de mise.

 

 

Quelques heures plus tard dans un brouillard un peu moins opaque, je l’aperçois; le monstre de glace. D’abord, on ne voit qu’une légère ligne contour sur l’horizon blanc. Puis, plus on se rapproche, plus on comprend la grosseur, la sévérité et la beauté de la glace. Un fort sentiment me prend au ventre, une excitation incontrôlable. Pourtant, je connais l’importance du moment, je dois regarder sans ciller les glaçons possibles au-devant du bateau, car même un petit glaçon pourrait l’endommager. Ma concentration balance entre l’observation d’éventuels glaçons et le désir de voir l’immensité du tabulaire à bâbord. Les vagues se brisent violemment sur sa glace bleue et en font un spectacle dont on ne peut se lasser.

Il nous reste moins de 24 heures pour finalement atteindre la péninsule, on devra veiller sans relâche.

Plusieurs nous ont dit qu’on sentait venir les icebergs. Pourtant, la glace n’a aucune odeur…

 

Et bien, je les ai sentis venir, lors de mon dernier quart, j’ai vu un autre tabulaire au loin, puis un deuxième, puis rapidement un troisième et quelques minutes, nous étions entourés d’icebergs énormes. Le brouillard s’étant presque complètement levé, on se demande si l’on n’était pas mieux dans l’ignorance. La navigation devient rapidement corsé pour zigzaguer entre les glaces, mais Christophe assure comme toujours. Ça fait déjà un moment que mes deux heures de quarts sont terminées et que j’ai les mains et les pieds gelés, mais il m’est impossible de rentrer, impossible de manquer ne serait-ce qu’une minute de ce spectacle sans prix. On passe tout près d’un magnifique tabulaire, on l’entend même craquer sous la force des vagues. Selon le GPS, on est qu’à quelques miles de la côte, mais on ne voit toujours pas la terre. L’Antarctique nous a réservé la plus belle des arrivées, car après ce passage magique entre les glaces, les nuages se sont dissipés comme un levé de rideau pour nous faire découvrir la péninsule sous un ciel bleu. Les montagnes trop blanches semblaient irréels. Le ciel trop bleu semblaient être peinturé. Pour ajouter à l’impensable, les baleines sont venues nous saluer. C’était à en verser une larme. Et on s’est senti flotter jusqu’à notre premier mouillage aux îles Melchior.

 

Le moment était trop important et trop magique pour prendre des photos, je le garde en tête et ses images me feront rêver encore et encore.